Alerte compensation des terres agricoles consommées par l’industrie
Lors de la dernière CDPENAF (commission départementale pour la sauvegarde des terres agricoles) nous avons étudié une présentation ordinateur présentant le financement des études d’impact que les dernières lois d’orientation européennes transcrites et complémentées en droit français aux maîtres d’œuvres en financement intégral, impose en matière d’écologie et en matière de compensation agricole.
Ces applications des lois ont donné des éléments liés au territoire, dans l’amélioration des structures agricoles, parfois par la compensation par des défriches de forêt, parfois par des financements des filières pour aider leur industrialisation ou leur commercialisation.
Ces budgets importants sont toutefois laissés à l’initiative des maîtres d’œuvre, et pas toujours en parfaite cohérence avec les urgences du territoire à long terme et en particulier avec les préoccupations d’autosuffisance alimentaire des territoires, ou leur gestion durable.
La révolte des grands groupes : nous constatons que la SNCF, mais il semblerait, d’autres grandes entreprises, refusent ouvertement de se conformer aux lois de la république, soit de financer ces pré-études.
Nous nous inscrivons là dans la logique financière mondiale dominante qui veut imposer aux état des amendes si ces état maintiennent des lois qui généraient le développement des bénéfices des multinationales. Ces lois scélérates permettraient d’attaquer un état contrevenant à la seule raison restante des entreprises « faire du profit » quelles qu’en soient les conséquences.
Contre exemple :
Il est vrai que les Länders Allemands et l’état allemand, sous stimulation des lobbies industriels locaux, modifient régulièrement les normes de construction des ponts au point qu’un interlocuteur occasionnel spécialiste des marchés internationaux m’a affirmé qu’aucune entreprise française n’arrivait à obtenir un appel d’offre étant donné la volatilité légale normative locale.
Si on y rajoute l’industrie du mensonge des industries chimiques et pharmaceutiques qui paient des dizaines de chercheurs et d’avocats pour bloquer les alertes sanitaires en créant le doute sur les accusations émises contre leurs molécules « pompe à fric », le tableau de l’évolution de l’efficacité démocratique prend de grandes claques.
Ce discours est repris par un Nicolas Sarkosy devant les agriculteurs qui dit « Assez des contraintes écologiques) et crée des précédents, ou la réglementation de précaution est mise à mal, où les bonnets rouges détruisent les pylônes écotaxes, avec l’habitude médiatique qui s’installe que toute loi est contestable au nom de l’argent immédiat et que la logique pollueur-payeur est battue en brèche et où il est possible de remettre la justice en question.
Désorganiser les consciences
C’est s’attaquer à la prise de conscience populaire qui pousse à manger bio et à refuser les pollutions pour nos enfants et nous-même en propageant la connaissance et en luttant contre les croyances qu’essayent de nous inculquer les manipulateurs de l’économie financière.
Comment échapper à cette vague de populisme de la croyance, pour avancer avec la connaissance vraie et démontrée, alors que la science est détournée de ses objectifs et nous oblige à en dénoncer des dysfonctionnements, comment créer un cœur battant et bien écrit sans être pédant, propre, scientifique sans être scientiste, comment faire avancer la science de la communication pour que chacun puisse recevoir des données lavées des effluents de l’argent, de l’intolérance ou de la jalousie ?
C’est là notre challenge premier et chacun d’entre nous doit s’investir et y travailler, modestement, mais avec le progrès quotidien des personnes qui parlent mieux à force d’avoir été maladroit.
N’ayez pas peur d’être ridicule, chaque erreur est un pas vers le progrès vrai humain et universaliste.